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Week one of the VG review

What a close and exciting race start we’ve had! The boats are close, and the game is still wide open.

The light conditions at the start have allowed the daggerboard boats to stay in contact with the foilers. The only opportunity for the foilers to show their reaching speed came while going down the Portuguese coast, where Nicol Lunven unknowingly broke the 24-hour record… classy!


Amazingly, it looked like we were going to have a first with no boats abandoning before reaching the equator. My hopes were high, especially after the boats passed Cape Finisterre with all the traffic, debris, fishing boats, stronger winds, and killer whales. But unfortunately, we’ve just received the news that Max on board V&B has had to retire due to an injury and a damaged mainsail hook. It’s a real shame for him and the team. These boats are violent, and a fall or twist can happen quickly, taking you out of the game. The boats are also very sensitive, and despite regular checks, sometimes there can be hidden surprises. Unfortunately, Max has been caught out by both at once.

The weather ahead looks tricky and variable. With the trade winds not flowing as usual, the boats will have to cross a high-pressure ridge before getting into the sweet NE flow around the latitude of Cape Vert. This will be short-lived, as they will soon enter the doldrums before they can finally get their tans on.


Currently, the options are to head south or to go west. We can see the skippers forming different groups, each with their own strategies. The daggerboard boats are dealing with lighter winds and focusing on more VMG (Velocity Made Good) sailing, while the faster and punchier boats are favouring a westerly route with more wind. The middle westerly route is keeping the westerly boats honest.

The idea is either to dive south and hope to pick up the NE winds earlier and then soak SW, or to head west now for more consistent wind and a better angle once they pass through the light airs, which will allow them to sail faster. Of course, the boats will choose their routes based on the strengths of their boats as well as their weather strategies.


Historically, most boats pass west of 28 degrees and within 400 miles of Recife off the Brazilian coast. Cutting the meteorological corner could mean sailing a shorter distance, but there’s a risk of getting caught in lighter wind.



For Clarisse, it’s been a mix of good sailing and an unfortunate scenario that may cost her in the coming days. The loss of her MHO, which is the largest sail she was carrying, means that VMG sailing in light winds (specifically 7-16 knots) will be harder. She won’t be able to sail as low as the boats around her, so she’ll need to stay sharp with her decision-making and pick the right shifts.


It’s a long race, and if there was one sail you’d want to lose, the MHO might be at the top of the list, as it won’t be used in the Southern Ocean. But we’ll see the effects in the coming days and weeks.


She is currently in a good group of boats and is keeping her speed up relative to the other boats in her group, which is great to see.


The game isn’t over yet! Up next, we’ll likely see some compression in the fleet before the elastic stretches out again as the boats cross the high-pressure ridge and enter the Southern Hemisphere.









and in french ;)


Quel début de course passionnant ! Les bateaux sont proches et le jeu reste ouvert.


Les conditions légères du départ ont permis aux bateaux à dérives de rester au contact des foilers. La seule occasion pour les foilers de montrer leur vitesse de reaching s'est produite lors de la descente de la côte portugaise, où Nicolas Lunven a battu sans le savoir le record des 24 heures... La classe !


Étonnamment, il semblait que nous allions réaliser une grande première en n'abandonnant aucun bateau avant d'atteindre l'Équateur. Mes espoirs étaient grands, surtout après que les bateaux aient passé le cap Finisterre avec tout le trafic, les débris, les bateaux de pêche, les vents plus forts et les orques. Malheureusement, nous venons d'apprendre que Maxime Sorel, à bord de V&B, a dû abandonner en raison d'une blessure et d'un crochet de grand-voile endommagé. C'est vraiment dommage pour lui et pour l'équipe. Ces bateaux sont violents et une chute peut survenir rapidement et vous mettre hors jeu. Les bateaux sont aussi très sensibles, et malgré des contrôles réguliers, il y a parfois des surprises cachées. Malheureusement, Maxime s'est fait surprendre par les deux à la fois.

La météo s'annonce délicate et variable. Les alizés ne soufflant pas comme d'habitude, les bateaux devront traverser une dorsale anticyclonique avant d'entrer dans le bon flux de Nord-Est à la latitude du Cap Vert. Ce sera de courte durée, car ils entreront bientôt dans le Pot au noir avant de pouvoir enfin bronzer.


Actuellement, les options sont de faire du sud ou de faire de l'ouest. On voit les skippers former différents groupes, chacun ayant sa propre stratégie. Les bateaux à dérives s'accommodent de vents plus faibles et privilégient la navigation VMG (Velocity Made Good), tandis que les bateaux plus rapides et plus percutants privilégient une route vers l'ouest avec plus de vent.



L'idée est soit de plonger vers le sud et d'espérer capter les vents de nord-est plus tôt, puis de passer au sud-ouest, soit de se diriger vers l'ouest maintenant pour bénéficier d'un vent plus constant et d'un meilleur angle une fois qu'ils auront traversé les petits airs, ce qui leur permettra de naviguer plus vite. Bien sûr, les bateaux choisiront leurs routes en fonction de leurs forces et de leurs stratégies météorologiques.


Historiquement, la plupart des bateaux passent à l'ouest du 28e parallèle et à moins de 400 milles de Recife, au large des côtes brésiliennes. En coupant cet endroit, il est possible de naviguer sur une distance plus courte, mais il y a un risque de se faire surprendre par un vent plus faible.


Pour Clarisse, il s'agit d'un mélange de bonne navigation et d'un malheureux scénario qui pourrait lui coûter cher dans les jours à venir. En effet, la perte de sa MHO, qui est la plus grande voile qu'elle portait, signifie que la navigation en VMG dans des vents légers (plus précisément de 7 à 16 nœuds) sera plus difficile. Elle ne pourra pas naviguer aussi bas que les bateaux qui l'entourent, elle devra donc rester vigilante dans ses prises de décision et choisir les bons décalages.


C'est une longue course, et s'il y a une voile que vous voudriez perdre, la MHO pourrait être en haut de la liste, puisqu'elle ne sera pas utilisée dans les mers du Sud. Mais nous en verrons les effets dans les jours et les semaines à venir.


Elle est actuellement dans un bon groupe de bateaux et maintient sa vitesse par rapport aux autres bateaux de son groupe, ce qui fait plaisir à voir !


Le jeu n'est pas encore terminé ! La prochaine étape sera probablement une compression de la flotte avant que l’écart ne se fasse à nouveau lorsque les bateaux traverseront la dorsale anticyclonique et entreront dans l'hémisphère sud.

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